Les fondations en bĂ©ton sont-elles essentielles pour installer une vĂ©randa en bois, ou peuvent-elles ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme une option ?
Bonjour đ, J'ouvre ce fil car je me pose une question concernant la construction d'une vĂ©randa en bois. Je me demandais si la rĂ©alisation de fondations en bĂ©ton est toujours indispensable, ou si l'on peut envisager d'autres solutions, peut-ĂȘtre plus lĂ©gĂšres ou moins coĂ»teuses. đ€ Je suis ouvert Ă tous vos avis et expĂ©riences sur le sujet ! Merci d'avance pour vos Ă©claircissements. đ
Commentaires (17)
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C'est une excellente question. Pour compléter, je vous partage cette vidéo de Leroy Merlin qui explique comment couler une dalle béton, cela peut vous aider à visualiser les étapes et évaluer si c'est indispensable dans votre cas :
Bien Ă vous ! -
Merci pour le partage de cette ressource visuelle, Aisha. Je vais étudier cela attentivement.
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L'investissement initial dans des fondations en bĂ©ton peut sembler consĂ©quent, mais je pense qu'il faut voir ça comme un investissement sur le long terme, surtout quand on parle d'une structure comme une vĂ©randa. En tant que technicien en sĂ©curitĂ© domestique, je vois trop souvent les consĂ©quences de nĂ©gligences sur la structure des bĂątiments. La vidĂ©o d'Aisha est top pour visualiser le boulot, mais elle ne creuse pas assez les aspects techniques. Par exemple, si votre sol est argileux, les mouvements de terrain (gonflement/retrait) peuvent exercer des pressions Ă©normes sur une structure mal stabilisĂ©e. J'ai vu des cas oĂč des terrasses sur plots se sont affaissĂ©es de plusieurs centimĂštres en quelques annĂ©es seulement, avec des consĂ©quences dĂ©sastreuses sur l'Ă©tanchĂ©itĂ© et l'isolation de la maison. C'est vrai qu'il existe des alternatives, comme les plots en bĂ©ton ou les pieux vissĂ©s, mais leur pertinence dĂ©pend vraiment de la nature du sol, du poids de la vĂ©randa et des conditions climatiques de votre rĂ©gion. Un sol sableux et stable peut se contenter de plots, mais un sol limoneux ou argileux nĂ©cessitera des fondations plus profondes et plus rĂ©sistantes. Et il faut aussi tenir compte du risque sismique, mĂȘme faible. Pour le coĂ»t, c'est sĂ»r qu'une dalle bĂ©ton reprĂ©sente un budget (matĂ©riaux, main d'Ćuvre si vous ne le faites pas vous-mĂȘme). Mais il faut comparer ça au coĂ»t des rĂ©parations potentielles si vous choisissez une solution moins durable. Sans parler du confort : une bonne isolation thermique sous la dalle, c'est un vrai plus pour profiter de votre vĂ©randa toute l'annĂ©e. Et ça peut mĂȘme jouer sur votre facture de chauffage. Bref, pour moi, c'est vraiment du cas par cas. Le mieux, c'est de faire rĂ©aliser une Ă©tude de sol par un professionnel. Ăa coĂ»te quelques centaines d'euros, mais ça peut vous Ă©viter de grosses galĂšres par la suite. Et n'hĂ©sitez pas Ă demander plusieurs devis pour la rĂ©alisation des fondations, en prĂ©cisant bien vos exigences en termes d'isolation et de rĂ©sistance. Ăa permet de comparer les prix et de s'assurer que les entreprises proposent des solutions adaptĂ©es Ă votre situation.
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Bonjour, Je me permets de complĂ©ter les conseils dĂ©jĂ pertinents. En tant que diagnostiqueur immobilier, je vois souvent des problĂšmes d'humiditĂ© liĂ©s Ă une mauvaise prĂ©paration du sol avant la construction d'une vĂ©randa. Sherlock, si tu envisages des fondations moins lourdes, assure-toi au moins d'avoir un bon drainage et une barriĂšre anti-humiditĂ© efficace. Une membrane gĂ©otextile combinĂ©e Ă un lit de gravier peut dĂ©jĂ faire une grande diffĂ©rence pour Ă©viter les remontĂ©es capillaires. Ăa ne remplace pas une dalle bĂ©ton si ton sol est instable, mais ça peut ĂȘtre un bon compromis pour un sol stable et bien drainĂ©. Pense Ă bien compacter le tout avant de poser ta structure bois. Et comme VanguardZero72 l'a dit, l'Ă©tude de sol est un investissement rentable Ă long terme.
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Bonsoir, Suite à vos conseils, j'ai finalement opté pour l'étude de sol. Effectivement, ça m'a évité une belle boulette ! Le terrain est plus argileux que je ne le pensais. Du coup, fondations béton obligatoires pour la véranda. Merci à tous pour vos éclaircissements et votre aide précieuse, surtout à VanguardZero72 et Milena Kovalenko pour leurs conseils avisés. Je vais pouvoir me lancer dans les travaux l'esprit tranquille.
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Salut Sherlock, Content que t'aies fait l'Ă©tude de sol, c'est souvent le meilleur truc Ă faire. Dis, tu peux nous en dire plus sur ce que l'Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© exactement ? Simple curiositĂ© perso, j'aime bien comprendre comment rĂ©agit le sol selon les constructions. Et puis ça pourrait servir Ă d'autres personnes qui se posent la mĂȘme question !
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Bonsoir Xena89, Avec plaisir ! En gros, l'étude a montré une forte présence d'argile gonflante, ce qui signifie que le sol se gorge d'eau et se contracte pas mal en fonction des saisons. C'est ce qui peut causer des mouvements importants et endommager les structures légÚres. Ils ont aussi mesuré la capacité portante du sol, qui est assez faible par endroits. Voilà pourquoi ils ont recommandé des fondations profondes et une dalle béton armée pour répartir la charge et stabiliser la véranda. J'espÚre que c'est plus clair !
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Argile gonflante, la plaie ! C'est le genre de truc qui te déglingue une maison sans prévenir. Bien joué d'avoir fait cette étude, Sherlock. Tu peux nous dire quel type de fondations ils ont préconisé exactement ? Juste par curiosité professionnelle, pour voir si ça correspond à ce que je ferais.
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Bonsoir Sigrid, Ah, l'argile gonflante, une vraie misĂšre ! C'est clair que Sherlock a bien fait de se renseigner. Pour rĂ©pondre Ă ta question sur les fondations prĂ©conisĂ©es, l'Ă©tude a recommandĂ© des fondations profondes de type semelles filantes, avec une profondeur hors gel (environ 80 cm dans ma rĂ©gion, mais ça dĂ©pend des zones). Ils ont insistĂ© sur le fait de bien ferrailler le bĂ©ton pour qu'il rĂ©siste aux mouvements du sol. Ce qui est intĂ©ressant, c'est qu'ils ont aussi calculĂ© la largeur des semelles en fonction du poids de la vĂ©randa et de la capacitĂ© portante du sol. Ils ont prĂ©vu une marge de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter tout risque de tassement diffĂ©rentiel. Au final, ça donne des semelles assez larges, ce qui permet de bien rĂ©partir la charge sur le sol. Et puis, ils ont conseillĂ© de mettre en place un systĂšme de drainage efficace autour des fondations pour Ă©vacuer l'eau de pluie et limiter le gonflement de l'argile. Un gĂ©otextile et un lit de gravier, comme l'a mentionnĂ© Milena, c'est un minimum. Mais ils ont aussi parlĂ© de la possibilitĂ© d'installer des drains agricoles si le terrain est vraiment trĂšs humide. En tant qu'animateur d'ateliers de bricolage, j'ai souvent vu des gens se lancer dans des projets sans avoir une idĂ©e claire de ce qui se cache sous leurs pieds. Ils se disent "c'est qu'une vĂ©randa, pas besoin de se compliquer la vie". Et puis, quelques annĂ©es plus tard, ils se retrouvent avec des fissures dans les murs et une vĂ©randa qui penche. C'est dommage, parce qu'avec un peu de prĂ©vention, on peut Ă©viter bien des soucis. D'ailleurs, je pense de plus en plus Ă proposer un atelier spĂ©cifique sur la prĂ©paration des fondations, ça pourrait intĂ©resser pas mal de monde ! C'est vrai qu'un atelier sur les fondations, ça peut paraĂźtre moins fun qu'un atelier sur la fabrication de meubles en palettes, mais c'est vachement plus utile Ă long terme. Et puis, on pourrait mĂȘme faire des maquettes pour montrer comment l'eau s'infiltre dans le sol et comment les fondations rĂ©agissent aux mouvements de terrain. Bon, je m'emballe, mais je crois vraiment qu'il y a un besoin. Faut que je me lance. Merci Sherlock de m'avoir donnĂ© cette idĂ©e :)
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Exactement ! J'insiste toujours sur l'importance de bien ferrailler le bĂ©ton, comme tu le dis. C'est souvent nĂ©gligĂ©, mais c'est ce qui donne sa rĂ©sistance Ă la structure sur le long terme. Et pour le drainage, tu as raison, c'est primordial pour Ă©viter les problĂšmes d'humiditĂ©. D'ailleurs, il existe des membranes d'Ă©tanchĂ©itĂ© Ă poser sur les fondations, ça peut ĂȘtre un plus non nĂ©gligeable dans les zones trĂšs humides. đ En tout cas, super idĂ©e l'atelier sur les fondations, y a clairement un besoin ! đ
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Bonjour ChronoSolve, C'est bien que tu soulignes l'importance du ferraillage et de l'Ă©tanchĂ©itĂ©. Souvent, les gens pensent qu'il suffit de couler du bĂ©ton, mais c'est la qualitĂ© du ferraillage qui assure la rĂ©sistance mĂ©canique de l'ensemble. Pour les membranes d'Ă©tanchĂ©itĂ©, tu as raison, c'est un plus, surtout dans les zones humides. D'ailleurs, il existe des normes spĂ©cifiques pour l'Ă©tanchĂ©itĂ© des fondations, comme la norme NF DTU 20.1, qui donne des recommandations sur les matĂ©riaux Ă utiliser et les techniques de mise en Ćuvre. On pourrait en parler dans l'atelier, ça permettrait aux gens de mieux comprendre les enjeux. Dans le mĂȘme ordre d'idĂ©e, il faudrait aborder la question du bĂ©ton lui-mĂȘme. Tous les bĂ©tons ne se valent pas, et il est fondamental de choisir un bĂ©ton adaptĂ© Ă la nature du sol et aux contraintes climatiques. Par exemple, un bĂ©ton avec un fort dosage en ciment sera plus rĂ©sistant aux agressions chimiques, mais il sera aussi plus sensible au retrait, ce qui peut provoquer des fissures. Il existe des bĂ©tons hydrofuges, des bĂ©tons fibrĂ©s, des bĂ©tons autoplaçants⊠Bref, un vrai casse-tĂȘte pour les non-initiĂ©s ! On pourrait aussi parler des adjuvants, ces produits chimiques qui permettent de modifier les propriĂ©tĂ©s du bĂ©ton. Il y a des plastifiants pour amĂ©liorer la maniabilitĂ©, des accĂ©lĂ©rateurs de prise pour gagner du temps, des hydrofuges de masse pour rendre le bĂ©ton impermĂ©able⊠Encore une fois, le choix dĂ©pend du contexte et des objectifs. Dans les rĂ©gions oĂč il gĂšle souvent, il est par exemple primordial d'utiliser un adjuvant antigel pour Ă©viter que le bĂ©ton ne se fissure sous l'effet du gel. Selon une Ă©tude de l'Ademe, l'utilisation d'adjuvants adaptĂ©s peut prolonger la durĂ©e de vie d'une structure en bĂ©ton de 20 Ă 30 %, ce qui n'est pas nĂ©gligeable. Finalement, un atelier sur les fondations, ce ne serait pas juste un cours de bricolage, mais une initiation Ă la science des matĂ©riaux ! Bon, je m'emballe peut-ĂȘtre un peu, mais je suis convaincue qu'il y a matiĂšre Ă faire quelque chose de vraiment intĂ©ressant et utile. Et puis, on pourrait mĂȘme organiser des visites de chantiers pour montrer des exemples concrets de fondations bien rĂ©alisĂ©es (et d'autres moins bien !). Ăa permettrait aux gens de voir les choses en vrai et de poser des questions aux professionnels. Tiens, je vais commencer Ă dĂ©marcher des entreprises de BTP pour voir si elles seraient intĂ©ressĂ©es par un partenariat. Merci encore pour ton commentaire, ça me motive Ă fond !
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Hermione, tu as raison de rappeler l'importance du choix du bĂ©ton, c'est une Ă©tape souvent nĂ©gligĂ©e. Et puis, quand on voit le prix du matĂ©riel, autant prendre le bon dĂ©part, sinon c'est le portefeuille qui pleure. Pour la petite histoire, j'ai bossĂ© sur la restauration d'une chapelle romane et on a dĂ» utiliser un bĂ©ton spĂ©cial, avec des granulats de pierre locale, pour respecter l'aspect d'origine. Un vrai casse-tĂȘte, mais le rĂ©sultat Ă©tait top. Ton atelier, il faut le faire ! Je suis sĂ»r que ça cartonnerait.
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Salut KalligraphiX, C'est vrai que l'aspect esthétique peut entrer en ligne de compte, mais je pense que la priorité reste la performance technique. On peut toujours habiller un béton "moche", mais on ne peut pas réparer facilement un béton mal adapté. AprÚs, c'est sûr que dans le cas d'une restauration de bùtiment historique, c'est différent, il faut concilier les deux. Mais pour une véranda, je pense qu'il faut d'abord se concentrer sur la durabilité.
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PlutĂŽt que de te focaliser uniquement sur le bĂ©ton, Sherlock, pense Ă©galement Ă l'isolation thermique sous la dalle. Un isolant performant, comme du polyurĂ©thane ou du polystyrĂšne extrudĂ©, peut rĂ©duire considĂ©rablement les pertes de chaleur et amĂ©liorer ton confort. Vu mon job, j'y suis particuliĂšrement sensible. Et pour le drainage, un systĂšme de collecte des eaux de pluie reliĂ© Ă un puits perdu peut ĂȘtre une solution Ă©cologique et Ă©conomique.
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Ok, si je rĂ©sume bien, la question de dĂ©part Ă©tait de savoir si des fondations en bĂ©ton Ă©taient obligatoires pour une vĂ©randa bois. On a vu que ça dĂ©pend surtout de la nature du sol (l'argile gonflante Ă©tant un facteur dĂ©terminant), du poids de la vĂ©randa et du climat. Une Ă©tude de sol est fortement recommandĂ©e, et en cas de fondations bĂ©ton, il faut pas nĂ©gliger le ferraillage, le drainage, l'Ă©tanchĂ©itĂ© et le choix du bĂ©ton lui-mĂȘme, sans oublier l'isolation thermique. Pas mal d'infos utiles, en somme.
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Tout Ă fait VanguardZero72, c'est un rĂ©sumĂ© pertinent. J'ajouterais que l'aspect biodiversitĂ© peut aussi ĂȘtre intĂ©grĂ©, mĂȘme dans un projet comme une vĂ©randa. Par exemple, choisir un bois issu de forĂȘts gĂ©rĂ©es durablement, ou prĂ©voir des espaces pour les plantes grimpantes et les insectes pollinisateurs, c'est une façon de concilier confort et respect de l'environnement. On peut aussi utiliser des matĂ©riaux biosourcĂ©s pour l'isolation, comme la laine de bois ou le chanvre. Ce sont des dĂ©tails qui peuvent faire la diffĂ©rence !
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Salut Sherlock, Exactement, comme je disais, l'isolation, c'est la base. đ§± Pas seulement sous la dalle, mais pense aussi Ă bien isoler les murs de la vĂ©randa, surtout si elle est exposĂ©e au nord. La laine de verre, c'est pas mal, mais il y a des options plus Ă©colo maintenant, comme la ouate de cellulose ou le liĂšge expansĂ©. đ± Et pour le toit, un double vitrage Ă isolation renforcĂ©e, c'est un must. âš Ăa te coĂ»tera un peu plus cher au dĂ©part, mais tu vas vite le rentabiliser en Ă©conomies de chauffage et tu seras bien tranquille niveau confort. Et le coup du puits perdu, c'est une excellente idĂ©e d'ailleurs ! đ
Sherlock Holmes45
le 24 Avril 2025